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maison de l'innovation / esch-sur-alzette

maison de l’innovation

introduction

Le lieu retenu pour l’implantation de la future maison de l’innovation se situe au coeur de la terrasse des hauts-fourneaux, site d’exploitation révolu de l’industrie sidérurgique de Beval-ouest.

La terrasse des hauts-fourneaux regroupait, dans sa configuration d’origine, 3 hauts-fourneaux nommés A, B et C disposés le long d’un axe sud-nord matérialisé par le high way, super structure servant de connection fonctionnelle entre les différentes unités de production.

Suivant le principe de la marche en avant de la production de la fonte, la préparation de la charge et son transfert via monte-charge dans les hauts-fourneaux se faisait depuis l’ouest. À l’est des hauts-fourneaux se trouve les halles de coulée, la sortie de la fonte et les équipements servant à la préparation et à l’épuration des gaz chauds.

Le projet de conservation des hauts-fourneaux imagine une intégration des vestiges sidérurgiques dans un nouveau contexte urbain développé autour des bâtiments de l’université.

Le concept de conservation retenu par le gouvernement prévoit une conservation différenciée entre les hauts-fourneaux A et B.

Le haut-fourneau A qui a fait l’objet d’une campagne de réfection en 1990 mais ne fut plus jamais réactivé se trouve en conséquence dans un bon état de conservation. Il sera conservé dans son entièreté et permettra de documenter le processus de production de la fonte dans ses aspects historiques et techniques. Ce haut-fourneau ainsi que ces bâtiments et équipements accessoires seront accessibles au public dans le cadre du centre national de la culture industrielle, le CNCI, qui trouvera son implantation dans le volume de la halle des coulées, point de départ des visites organisées.

Le haut-fourneau B sera quant à lui préservé uniquement en ce qui concerne sa silhouette, à savoir le haut-fourneau proprement dit, la tour carrée, la tour gueulard, les cowpers et l’ensemble des éléments d’épuration des gaz. Cette épuration du haut-fourneau et notamment la démolition de la halle des coulées à l’Est dégagera des surfaces au sol significatives permettant d’imaginer ainsi au sein des vestiges conservés l’implantation de nouveaux bâtiments en l’occurrence la maison de l’innovation et de dégager de nouveaux espaces et axes de circulation faisant partie intégrante de l’urbanisation du site.

Le scénario de conservation et de réaffection utile des vestiges industriels et la création de nouveaux espaces publics favorisent une revalorisation du site et une conservation durable des installations sidérurgiques.

Le volume de la maison de l’innovation s’insère avec précision dans ce nouveau contexte urbain. Son implantation se définit d’une part sur l’axe nord-sud entre la halle des coulées du haut-fourneau A et le bâtiment des anciens vestiaires et d’autre part sur l’axe est-ouest entre le socle du haut-fourneau B et les conduites de gaz longeant l’avenue des hauts-fourneaux.

L’insertion de la maison de l’innovation dans ce contexte historique marqué par la richesse de l’industrie sidérurgique luxembourgeoise demande une définition claire du volume à construire aussi bien en ce qui concerne son empreinte au sol que par la définition de son gabarit en relation à son environnement direct.

urbanisme

université

En décembre 2005, le gouvernement luxembourgeois prend la décision d’implanter l’université du Luxembourg sur le site unique de Belval-ouest.

Le plan directeur du développement de la terrasses des hauts-fourneaux définit deux pôles d’activités; d’une part le pôle universitaire au nord et d’autre part le pôle socio-culturel au sud.

Au nord adjacent à la place du Saint Esprit s’implante la maison du savoir, bâtiment central du campus universitaire.

Cet immeuble, centre de l’enseignement universitaire, sera le lieu de ralliement des étudiants, des chercheurs et des professeurs.

La faculté des sciences naturelles, la faculté des sciences humaines ainsi que la faculté du droit, de l’économie et des finances s’organisent en maisons thématiques autour de la maison du savoir et du rectorat.

Au sud de la terrasse en contact direct avec les hauts-fourneaux sont implantées les fonctions universitaires qui, par leur nature sont moins directement liées à l’enseignement. Ainsi la bibliothèque universitaire, institution essentielle de la vie universitaire, sera intégrée dans la partie nord de l’ancienne möllerei. Les bâtiments du pôle de l’innovation regroupant l’incubateur d’entreprises, la maison de l’innovation et le bâtiment laboratoire seront également au sud de la terrasse des hauts-fourneaux, le long de l’axe du high-way.

maison de l’innovation

La maison de l’innovation, centre de la recherche appliquée, sera implantée sur le site de l’ancienne halle des coulées du haut-fourneau B et se trouve ainsi en proximité directe avec l’incubateur d’entreprise avec lequel il forme une entité opérationnelle.

Le fonds national de la recherche, un autre acteur principal de la recherche au Luxembourg trouvera son implantation également au sein du pôle d’innovation.

La maison de l’innovation se présente sous forme d’un rectangle de 53 x 43 m de côtés défini par un anneau périphérique continu d’une profondeur d’environ 15 m. Cette structure bâtie libère en son centre un vaste espace ouvert de 23 x 3 m de côtés. L’anneau formé par les 5 niveaux de bureaux culminant à 23 m de hauteur est posé sur un rez-de-chaussée largement ouvert sur les quatre côtés pour souligner ainsi le caractère public de l’espace central.

La maison de l’innovation s’inscrit avec précision dans un environnement formé de vestiges industriels complexes et remarquables. Son volume ouvert des quatre côtés s’intercale comme un objet déposé entre les hauts-fourneaux, les conduites de gaz et se superpose avec le high-way qui le pénètre et le traverse au niveau sol.

La façade ouest structure d’un côté le passage le long du haut-fourneau B et de l’autre côté la limite est de la place des hauts-fourneaux. Les limites de ce nouvel espace central de la terrasse Sud des hauts-fourneaux sont également définies par les socles des hauts-fourneaux A et B et le café de la bibliothèque à l’ouest.

Sur sa façade est, la maison de l’innovation reprend l’alignement de la pépinière d’entreprises projetée dans le bâtiment des anciens vestiaires et s’inscrit derrière les conduites aériennes d’air chaud longeant l’avenue des hauts-fourneaux.

Sur ces petits côtés, le bâtiment fait face au nord aux cowpers faisant partie des équipements accessoires du haut-fourneau B. Au sud, il définit par son alignement l’accès piéton principal à la place de hauts-fourneaux depuis l’avenue du même nom.

Cet accès d’une largeur de 17 m est défini par la façade sud de la maison de l’innovation et le bâtiment d’entrée au CNCI. Ce nouveau passage est traversé en hauteur par le high-way soulignant l’idée de passage porte vers la place centrale.

La maison de l’innovation formée par un anneau continu aux étages supérieurs dispose sur les quatre façades d’un rez-de-chaussée ouvert et traversant avec des passages vers l’espace central. Ces passages au rez-de-chaussée définissent quatre volumes fonctionnels. Sur la façade est en contact avec l’avenue des hauts fourneaux se trouve l’entrée principale au centre de recherche. Sur la même façade à l’angle nord se trouve une surface à destination commerciale type petit commerce.

Sur la façade ouest en contact avec la place publique on trouve là aussi deux fonctions. À l’angle nord une deuxième entrée au bâtiment administratif. Cet accès secondaire garantit une gestion indépendante de la fonction formation située au premier étage ou encore propose un accès séparé pour l’exploitation d’une partie du bâtiment par un autre utilisateur potentiel. Alors que du côté avenue, l’entrée au centre est la fonction prédominante, côté place la surface de restauration définit l’espace essentiel, animant la place publique au-delà des heures de bureau.

Le volume de la maison de l’innovation compacte aux étages bureaux grâce à sa configuration en anneau régulier intègre au rez-de-chaussée pleinement son caractère public. La disposition des fonctions commerciales en diagonale sur le rez-de-chaussée invite le public à pénétrer au cœur du bâtiment et à le traverser. Le high-way préservé en partie dans le cadre de la conservation des vestiges industriels servira en hauteur à la connexion piétonne entre les hauts-fourneaux A et B dans le cadre des visites du CNCI.

Son empreinte au niveau du sol traverse la maison de l’innovation et l’espace central. Il sera l’axe de distribution piéton privilégié de la terrasse des hauts-fourneaux reliant la gare ferroviaire de Belval université à la maison du savoir.

La traversée de cet axe piéton combiné aux surfaces commerciales souligne le caractère public du rez-de-chaussée et de l’espace central.

Le rez-de-chaussée avec ses ouvertures variées, large passage, passage étroit, passage traversant au niveau high-way suscite pour le passager des perspectives riches et diversifiées sur l’environnement industriel.

L’espace ouvert sous le bâtiment prolonge le revêtement de sol prévu pour l’ensemble des espaces publics de la terrasse des hauts-fourneaux, petits formats en briques foncées renforçant d’une part l’idée de la continuité de l’espace public au centre du bâtiment et d’autre part l’idée d’un objet déposé avec précaution dans un environnement existant riche et varié.

architecture

objectifs

Le Centre de recherche Henri Tudor situé actuellement sur le plateau de Kirchberg sera l’utilisateur principal de la maison de l’innovation. Son transfert sur la terrasse sud des hauts-fourneaux s’inscrit dans le cadre de la définition urbanistique du campus universitaire de Belval. Alors que moins directement liée à l’enseignement universitaire proprement dit, son implantation à proximité de la maison du savoir et des facultés universitaires favorisera néanmoins des synergies entre l’université et le domaine de la recherche appliquée.

Le centre de recherche public Henri Tudor a pour objectif de contribuer à l’amélioration et au renforcement de la capacité d‘innovation des entreprises et des organisations publiques.

Ses activités s’orientent vers les principaux domaines technologiques que sont l’information, la communication, la santé, les matériaux, l’environnement, et la gestion d’entreprises.

Le centre de recherche opère dans le cadre de la recherche appliquée et expérimentale, de la recherche doctorale, dans le développement d’outils de méthodes et de certification, de l’assistance technologique, conseil et services de veille ainsi que des transferts de savoir et pré-incubation d’entreprises.

A cette palette de services vient s’ajouter la formation et la qualification des professionnels dans le domaine scientifique et technologique.

approche architecturale

La maison de l’innovation est implantée au cœur du monument industriel formé par les hauts-fourneaux A et B.

Elle est confrontée à un environnement industriel qui se caractérise par sa richesse fonctionnelle et son gigantisme.

Les éléments principaux conservés sont impressionnants, les hauts-fourneaux avec la tour carrée et la tour gueulard atteignent une hauteur d’environ 100 m.

La complexité du processus de production de la fonte se traduit par une architecture industrielle riche en formes et en détail. L’acier principal matériau composant des hauts-fourneaux ajoute à cette richesse les couleurs et textures variées émanant du processus de la rouille.

La maison de l’innovation se trouve en confrontation avec cet environnement baroque et grandiose de l’industrie sidérurgique.

L’architecture de la maison de l’innovation ne cherche pas à confronter avec cet environnement, mais au contraire par le contraste elle instaure le dialogue. Elle se veut une réponse calme et épurée à la richesse opulente des hauts-fourneaux.

Le volume est enveloppé par une maille à grande échelle unique et continue qui s’exprime aussi bien sur les façades extérieures que sur les façades intérieures, les retours terrasses ou encore les passages couverts.

L’enveloppe est constituée de deux éléments composants; au premier plan la structure formée de bandeaux verticaux et horizontaux réguliers exprimant la continuité de l’enveloppe et au second plan la façade en verre de teinte sombre et d’expression minimale.

Cette expression architecturale épurée, volontairement réduite à deux éléments, contraste avec la richesse des formes et la force de l’acier en donnant à la maison de l’innovation une assise mesurée sur la nouvelle place publique crée entre les hauts-fourneaux.

descriptif projet

L’entrée principale au centre de recherche public Henri Tudor se situe sur l’avenue des hauts-fourneaux à l’extrémité sud du bâtiment, définissant ainsi son adresse officielle.

Le foyer du centre de recherche est accessible à travers un SAS depuis le passage couvert en façade rue du bâtiment. Il définit la vitrine public de la maison de l’innovation et servira de lieu d’exposition thématique. Un escalier ouvert représentatif relie le foyer avec le secrétariat centralisé et les salles de formation publiques au premier étage. Le volume entrée regroupe également les fonctions de logistique liée à l’entrée comme la conciergerie, la gestion centralisée, la gestion du courrier, le local copie ou encore l’entrée fournisseur. Cette entrée de service en contact direct avec les fonctions logistiques servira d’accès technique et de livraison au centre de recherche.

Disposé en diagonale par rapport à ce premier volume se trouve un volume indépendant définissant une entrée secondaire à la maison de l’innovation. Cette deuxième entrée de surface moindre pourra servir d’accès indépendant à l’étage formation disposée au premier étage pour des exploitations en soirées et les weekends ou encore servir d’accès propre à une exploitation partagée du bâtiment par une organisation externe au centre de recherche public Henri Tudor.

Les deux autres volumes d’angles côté place au sud et côté avenue au nord sont destinés à des surfaces commerciales.

Le volume situé en contact avec la place est destiné à une exploitation type restauration. Il profite d’une part à une situation privilégiée sur la nouvelle place des hauts-fourneaux contribuant à son animation avec une terrasse sur la place coté orienté ouest et d’autre part il longe l’axe du high way et l’espace central.

Le volume situé sur l’avenue des hauts-fourneaux également en contact avec l’axe piéton à l’arrière serait plutôt destiné à une exploitation type petit commerce. Les surfaces commerciales disposent en surface égale de locaux en sous-sol pour leurs installations techniques et surfaces de réserves propres.

Le premier étage est réservé exclusivement aux activités de formation adressé à un public professionnel. Cette fonction accessible au public est gérée par le secrétariat centralisé situé au premier étage en contact direct avec le foyer d’accueil.

La formation se tient dans des salles de tailles variant de 40 à 125 m2 de type salle de classe, salle de conférence ou encore salle de séminaire.

Les étages 2 à 6 sont destinées à une exploitation de type bureaux. Les noyaux de distribution verticaux intègrent les escaliers de secours, les ascenseurs et monte charge, les gaines techniques verticales ainsi que des locaux informatiques disposés systématiquement à chaque étage.

Leur situation stratégique aux angles intérieurs de l’anneau garantissent le compartimentage réglementaire des étages ainsi qu’une exploitation flexible des plateaux de bureaux. Les plateaux sont organisés de façon à permettre une modulation évolutive tant en largeur qu’en profondeur. La modulation en profondeur des bureaux permet organiser au centre aussi bien une circulation double avec une zone réservée à des fonctions annexes ou encore dans le cas d’une profondeur de bureaux plus importante une circulation unique avec les fonctions annexes adossé aux bureaux.

Les fonctions annexes comprennent les locaux photocopie, les locaux de nettoyage, les kitchenettes et les petits archives et réserves.

La disposition des étages répond à la demande du programme du Centre de recherche Henri Tudor de disposer d’un bâtiment modulable et évolutif en fonction des besoins.

Le sous-sol qui se développe sur l’entièreté du bâtiment reprend les installations techniques propres au bâtiment comme les locaux échanges chauds et froid, les locaux électriques, les locaux de ventilation et le local serveur.

En contact avec le monte charge disposé au rez de chaussée se trouve les locaux de stockages, les archives et la déchetterie.

concours maison de l'architecture et de l'ingénierie / luxembourg

maison de l’architecture et de l’ingénierie

l'introduction

Concevoir le siège destiné à accueillir les organes représentants les professions d'architecte, d'ingénieur et d'industriel, est une expérience pour un architecte impliquant une réflexion allant au-delà de la création habituelle.

L'idée d'intégrer de manière volontaire dès l'origine de l'entreprise la notion d'équipe pluridisciplinaire / architecte, ingénieurs et industriels contribue indiscutablement à enrichir le projet en lui octroyant à la fois le statut de vitrine et de laboratoire de ces professions.

Le choix de l'acier utilisé comme matériaux de construction pour la structure portante, la façade et les cloisons de modulation est dicté par la volonté de réaliser un édifice exprimant la capacité luxembourgeoise à produire un objet où la précision, la technologie et le savoir de l'industrie sont indissociables.

Dans cet état d'esprit, la création d'un café-librairie implanté à l'arrière du bâtiment principal doit devenir un espace de culture et de loisirs propice aux rencontres entre confrères et hommes de l'art mais également un outil d'ouverture de ces métiers vers le grand public.

le programme

Basée sur le principe de la densité / circulations limitées à 16 %, l’organisation programmatique s’appuie sur le concept de la stratification fonctionnelle. Les espaces recevant un large public / salle polyvalente ALIAI et foyer sont organisés en contact direct avec la zone d’entrée. Ensuite, l’empilement se structure de manière à garantir la continuité spatiale des deux fonctions principales. Les  programmes ALIAI et OAI se développent sur plusieurs niveaux avec circulation verticale interne affirmant ainsi leur autonomie fonctionnelle.

la structure

La structure métallique de type poteaux / poutres, économe en emprise au sol / 8.5 %, apte à libérer la totalité du volume qu’elle couvre suivant le principe du plan libre et à s’adapter avec souplesse aux contraintes liées aux particularités du programme, s’exprime comme un élément fondamental du projet. L'acier, écologique par son caractère recyclable nécessite une précision de mise en œuvre où les qualités de l'ingénierie et la tradition de l'industrie luxembourgeoise s'expriment pleinement. En associant l'architecte à ce binôme, le projet acquiert  la plénitude d'un concept total.

la façade / l'enveloppe

A l’image du concept général du projet, l’enveloppe exprime la fusion entre les différentes disciplines liées à l’art de bâtir. Le choix du matériau, le métal, et son expression formelle contribuent à exalter les richesses d’une collaboration parfaite entre l’architecte, l’ingénieur et l’industrie. Le modelé de la façade est en effet la réponse objective dictée par le programme de construction, par les principes de sa collaboration au système statique et par l’intégration de technologies propices à l’amélioration énergétique du bâtiment.

la circulation verticale

Articulé autour de la cage d’ascenseur sur les deux niveaux inférieurs / sous-sol et rez-de-chaussée, l’escalier se dégage progressivement de cette rigueur pour se développer librement dans les espaces supérieurs. Ainsi structurée, la circulation verticale génère un mouvement qui amplifie le simple déplacement en un parcours riche en perspectives sans cesse renouvelées.

le concept énergétique

La toiture composée de panneaux métalliques est recouverte sur sa face intérieure d'un maillage de tubes de cuivre sertis dans des pattes d'ancrages. Disposés de la sorte, ces tubes captent lors de périodes d'ensoleillement l'énergie calorifique absorbée par la toiture / principe du plafond froid, pour la transférer et la stocker dans des réservoirs de type chaleur latente. De là, en cas de besoin l'énergie accumulée peut-être restituée pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire. Dans l'éventualité de besoins supplémentaire, le solde de l'énergie nécessaire sera fourni par une chaudière gaz classique.

Pour la salle de conférence, le principe de ventilation retenu consiste en un groupe à double flux avec récupération à deux étages, complété d'une installation à refroidissement adiabatique ne nécessitant aucune autre production d'énergie frigorifique.